Le commerce électronique s’affirme de plus en plus à travers le monde. De nos jours, il est devenu plus facile d’acheter ou de vendre via internet, dans le confort de son domicile ou de son bureau, en évitant de nombreux déplacements et le gaspillage de temps précieux. Plus besoin d’aller au Etats-Unis ou ailleurs pour y acheter ni vendre quoi que ce soit ; il suffit de monter sur un site d’e-commerce comme Amazon et eBay ou sur celui d’une entreprise qui offre ses produits en ligne aux consommateurs. Quelle que soit la taille de l’entreprise, l’e-commerce demeure une option viable et conserve une excellente dynamique.
Selon la Fédération de l’E-Commerce et de la Vente à distance (FEVAD), des records énormes seraient établis en 2012 par Amazon et eBay avec plus d’un million cents soixante-sept milles (1, 167,000) visiteurs par jour pour le premier et un million trois cent quarante-cinq milles (1, 345,000) pour le second. Son rapport 2012 estime que l’e-Commerce a atteint environ 45 milliards d’euros sur la totalité de l’année 2012 et pourrait atteindre 70 milliards en 2015.
Pour ce qui est d’Haïti, les transactions en ligne s’y effectueraient depuis un certain temps. « Les transactions les plus effectuées sont l’acquisition de matériels électroniques, informatiques, livres, etc. », selon Monsieur Grégory Domond, dans un article publié le 23 Juillet 2008 sur le site Jobpaw.com, intitulé « Commerce électronique en Haïti, où en est – on ? ». « Il semble que les fournisseurs étrangers profitent davantage du cyber commerce puisqu’ils vendent leurs produits et services alors que les utilisateurs haïtiens déboursent… »
« Le commerce électronique peut potentiellement aider à améliorer les processus d’affaires », ajoute Monsieur Domond, « en accélérant et en améliorant la prestation de services à la clientèle; augmenter les chiffres d’affaires en offrant des réseaux alternatifs de ventes et de commercialisation; promouvoir les produits, les services et les coordonnées; refléter une image moderne… Il est souhaitable que ce commerce devienne effectivement bilatéral pour que l’économie haïtienne puisse respirer un peu, et que les fournisseurs et producteurs haïtiens soient encouragés. »
Force est de constater qu’Haïti a fait des progrès depuis 2008. De plus en plus de PME haïtiennes ont leur site web malgré un manque de dynamisme et de gestion de ces plateformes pour certaines d’entres elles. Il est certes possible aujourd’hui de consulter en ligne la liste de produits proposés par certaines entreprises haïtiennes, mais les acquérir n’est pas évident. Il y a des sites d’e-commerce haïtiens qui apparaissent au fur à mesure sur la toile, comme www.code509.com qui permet d’acheter des produits fabriqués en Haïti. Il reste néanmoins beaucoup à faire pour jouir des opportunités d’affaires qu’offre l’e-commerce dans les années à venir.
Jeff Emmanuel Fleuridort