Après la notation du Forum Economique Mondial qui a valu au pays la dernière place sur 140 pays, le Ministère du Tourisme tenait à faire le point et exprimer sa position. En effet, ce mercredi 27 Mars, la Ministre Villedrouin présenta une conférence de presse au Ministère du tourisme, accompagnée de Monsieur Pierre Chauvet de l’Association Touristique d’Haïti et de Monsieur Kesner Pharel, PDG du Groupe Croissance, consultant pour le Forum Economique Mondial.
Selon Madame Villedrouin, le moment était opportun pour « rappeler la transversalité du secteur et que le rôle de mieux positionner Haïti n’incombe pas uniquement au Ministère du Tourisme, mais à nous tous ! ». Elle continue pour admettre qu’Haïti doit faire des efforts énormes en vue de se surpasser et avoir une meilleure position l’année prochaine. A ses yeux, pour une première participation du pays à ce classement, la dernière place n’a pas que des mauvais côtés. « Au moins Haïti est reconnue comme destination touristique ! Le forum a déterminé 140 pays comme destinations touristiques sur environ 230 à travers le monde, et nous y sommes…» lance-t-elle.
Après avoir clarifié le rôle du Groupe Croissance dans ce classement qui n’a été autre que celui de fournir des informations sur les secteurs concernés par les études menées par le Forum Economique Mondial, Monsieur Pharel a abordé la question des indicateurs a amélioré. Il a aussi mentionné certains chiffres devant attirer l’intérêt du public, tels que les 120 millions d’emplois générés par le secteur touristique à travers le monde et 4.6 millions de touristes ayant visité la République Dominicaine l’année dernière. Il a souligné l’importance des infrastructures touristiques, de la main-d’œuvre compétente et qualifiée, de la santé, de l’hygiène, de la sécurité et de la stabilité politique pour renforcer la compétitivité du secteur touristique d’un pays.
Selon la Ministre du Tourisme, pour qu’Haïti se positionne mieux l’année prochaine, il va falloir s’orienter à partir des indicateurs tirés du classement de cette année et mieux coordonner le partenariat public-privé existant déjà dans le secteur.