Haiti occupe la 49ème place dans le classement mondial de la liberté de la presse

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Aujourd’hui, vendredi 3 Mai, on célèbre à travers le monde la journée mondiale de la liberté de la presse. C’est une occasion pour les médias à travers le monde de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer leur liberté et leur indépendance dans leur pays respectif. Comme à l’accoutumée, Reporters Sans Frontières a publié le classement mondial de la liberté de la presse. Le rapport cite : « Une diminution globale des violences envers les journalistes et des procédures défavorables à la liberté d’informer justifie la progression de la République Dominicaine (80ème, +15), mais loin derrière son voisin Haïti (49ème), où la situation reste dans l’ensemble inchangée malgré l’attitude, parfois agressive, du président Michel Martelly, dont s’estiment victimes certains journalistes. »

Pour les autres pays de la Caraibes, la Jamaïque occupe la meilleure place de la région (13ème) suivie par le Costa Rica (18ème), Surinam (31ème), le Salvador (38ème) et Trinidad et Tobago (43ème). Guyana (69ème), le Nicaragua (78ème), le Guatemala (95ème) et le Panama (111ème) affichent de mauvais score. Le Mexique (153ème) conserve son rang de pays le plus dangereux du continent américain pour la profession. Cuba est le dernier classé dans la région et le seul à ne tolérer – à de très rares exceptions – aucune presse indépendante.

Un questionnaire préparé par Reporters Sans Frontières a servi d’outils de base pour déterminer la position des pays dans le classement et mettait en questions divers problèmes rencontrés par les journalistes autour de six grandes thématiques; le pluralisme (le degré de représentation des opinions dans l’espace médiatique), l’indépendance des médias (la capacité laissée aux médias de fonctionner en toute indépendance du pouvoir), l’environnement et l’autocensure (les conditions d’exercice du journalisme), le cadre légal (la qualité du cadre légal et sa performance),  la transparence (la transparence des institutions et les procédures impactant la production d’information) et les infrastructures (la qualité des infrastructures soutenant la production d’information).