Le conglomérat jamaïcain « Grace Kennedy » penserait à s’établir en Haïti

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Le conglomérat jamaïcain « Grace Kennedy » a ses yeux rivés vers le marché haïtien. Elle poursuit ainsi sa mission d’accroître sa présence internationale et Haïti figurerait tout de suite après les 3 principaux marchés étrangers ciblés pour sa croissance : Ghana, Etats-Unis et Canada.

«Haïti est sur notre radar », a déclaré le PDG Michael Ranglin, mercredi dernier, lors de l’assemblée générale annuelle de la société, à Kingston. « Nous cherchons à voir d’où partira le Big bang… En fait, je suis allé en Haïti pour me rendre compte des opportunités. Ce projet est encore en développement, car il ya certaines choses que nous devons avoir pour acquis bien avant de nous établir en Haïti», a-t-il ajouté.

Grâce vise à devenir l’un des plus puissants groupes alimentaires du monde entier d’ici 2020, en faisant augmenter ses parts de revenus ailleurs qu’en Jamaïque. Pour l’exercice 2012, les revenus totaux étaient de 61,3 milliards de dollars, avec des ventes en hausse dans tous les principaux segments du Groupe : commerce alimentaire, ventes en détail et en gros, services d’investissement, banque et assurance. Le bénéfice net de la compagnie (avant impôt) a augmenté légèrement pour s’établir à 4,1 milliards de dollars, comparativement à 2011.

L’entreprise a indiqué que, cette année, 37% de ses profits provenaient de l’extérieur de la Jamaïque, contre 26% l’année précédente. L’Amérique du Nord représente 12,7% du chiffre d’affaires, l’Europe 15,2% et les Caraïbes 5,8%.

Grace Kennedy est l’un des plus grands et des plus dynamiques groupes de la Caraïbe. La société a débuté en Jamaïque en 1922 comme un petit établissement commercial et opérateur de quai. Il s’est développé et diversifié au fil des ans, passant d’une entreprise privée à une société cotée sur les places boursières de la Jamaïque et à Trinidad-and-Tobago. Aujourd’hui, le Groupe Grace Kennedy comprend un réseau varié de quelques 60 filiales et sociétés affiliées situées dans les Caraïbes, en Amérique du Nord et Centrale, puis au Royaume-Uni.

Photo: Douglas Orane (gauche), Fay McIntosh (centre), Don Wehb (droite)