Le Fonds pour la Paix (Fund for Peace) a publié le dimanche 23 juin la neuvième édition de l’Index des États Faillis, mettant en évidence les pressions politiques, économiques et sociaux qui affectent les Etats du monde. La Somalie figure en tête de la liste pour la sixième année consécutive, bien que le pays ait amélioré son score depuis 2012 et ait démontré des signes prometteurs dans la lutte contre l’anarchie, l’inefficacité du gouvernement, le terrorisme, l’insurrection, la criminalité et les attaques de pirates contre les navires étrangers. Pendant ce temps, la Finlande est restée dans la meilleure position.
Le Fonds pour la Paix a évalué 178 pays, car il reconnaît que tous les pays ont des pressions qui doivent être gérés. L’index des Etats Faillis utilise 12 indicateurs sociaux, économiques et politiques exercant une pression sur l’Etat, et chacun d’eux comprend plus de 100 sous-indicateurs. Les indicateurs évaluent des questions telles que le développement inégal, la légitimité de l’Etat, un grief collectif, et les droits de l’homme. Chaque indicateur est évalué sur une échelle de 1-10, basée sur l’analyse de millions de documents accessibles au public, d’autres données quantitatives et des évaluations par les analystes. Un score élevé indique une forte pression sur l’Etat et donc un plus grand risque d’instabilité. Haiti figure à la 8ème place du classement et à en croire les indicateurs, il reste beaucoup d’actions à poser pour acquérir un meilleur statut comme celui de la République Dominicaine, classée 95ème.
Krista Hendry, le Directeur Exécutif du Fonds pour la Paix, a déclaré que « le Fonds pour la Paix met en lumière ces questions à travers notre index pour encourager la collaboration avec les gouvernements, les entreprises et la société civile locale pour alléger les pressions et à améliorer la vie des gens. »
Au cours des neuf dernières années, le FSI est devenu la liste principale pour évaluer les pressions exercées sur les Etats, affectant les citoyens sur un éventail de questions sociales, environnementales, économiques, politiques et sécuritaires.