Le département américain de la justice donne son feu vert sous conditions à la création de la première compagnie aérienne mondiale. American Airlines et US Airways ont accepté mardi 12 novembre de renoncer à des centaines de créneaux de décollage et atterrissage dans des aéroports américains pour obtenir une autorisation de fusion.
Dans l’optique de protéger les consommateurs, Le département américain de la justice avait porté plainte le 13 août contre les deux compagnies pour empêcher leur projet de fusion, pensant que cette fusion nuirait à la concurrence dans l’industrie aérienne et aurait pu entraîner des hausses des prix.
Les négociations ont durées près de dix mois et ont finalement abouti a un accord dans lequel American Airlines et US Airways doivent faire des concessions: les deux compagnies ont accepté de renoncer à plusieurs dizaines de créneaux de décollage et d’atterrissage sur plusieurs grands aéroports des Etats-Unis.
Plus d’une centaines de créneaux doivent être libérés dans les aéroports clés comme La Guardia, à New York, Ronald-Reagan à Washington, ainsi que dans les villes de Boston, Chicago, Los Angeles ou Miami. Ces créneaux vont être récupérés par leurs concurrents à bas coût.
Selon American Airlines, la fusion, annoncée en février, devrait être finalisée en décembre et donnera naissance au premier transporteur aérien mondial ayant capitalisation boursière de 11 milliard
