Qui d’entre nous n’a pas rêvé d’être son propre chef ? En lançant sa start-up, un nouveau-né qui grandira sous ses yeux ?
Le lancement d’une start-up est une aventure assez laborieuse, surtout en Afrique francophone où les obstacles tels que l’accès limité au financement, les réglementations gouvernementales incohérentes et les faibles infrastructures nationales constituent des contrainte frustrantes pour la plupart des entrepreneurs. Cependant, la mondialisation a permis aux entrepreneurs africains d’accéder à un tout nouveau monde d’opportunités. Dans cet article nous allons présenter dix pistes pour bien booster son business au sein du continent africain.
- L’autofinancement ou le bootstratpping
Le capital de départ est très important dans la mesure où il met en confiance les nouveaux investisseurs. Il est vrai qu’une société peut être créée avec un petit montant, cependant, un bon début accompagnée d’une bonne stratégie de communication nécessite plus que de la bonne volonté, mais également, des fonds propres qui permettront d’être « pris au sérieux ».
- Les prêts
Les prêts octroyés par les banques peuvent être un outil vers d’autres aides car ils sont considérés comme un gage de crédibilité. Cependant, Les taux d’intérêt proposés par les banques africaines sont assez élevés (de 07% à 10%) et des garanties sont souvent demandées. De ce fait, le financement des start-up relève toujours du parcours du combattant et oblige l’entrepreneur à chercher d’autres pistes de financement extérieur.
- Les crédits à zéro intérêt :
Des programmes ont été lancés dans le but d’encourager et accompagner les start-up africaines dans leur développement, citant à titre d’exemple le programme « Afrique Innovation » qui est une plateforme de financement à l’aide de laquelle les entrepreneurs peuvent emprunter entre 10 000 et 30 000 € et les régler en différé.
- Les fonds d’amorçage
L’Afrique francophone continue à enregistrer des taux de croissance assez élevés et attire de plus en plus les investissements étrangers, une occasion en or pour les jeunes start-up de tirer profit des secteurs à grand potentiel et se rapprocher des investisseurs pour leur présenter leur savoir-faire et leur expertise comme étant un acteur local indissociable au développement du modèle économique du continent.
Dans ce cadre, des fonds spécifiques d’amorçage sont dédiés aux entrepreneurs d’Afrique francophone. Il s’agit d’apporter la bonne dose de soutien, de dialogue et de challenge à des start-up en manque d’argent (le chiffre d’affaire est égal à zéro). Par exemple, le fonds Teranga Capital est doté de 4,9 millions d’euros, et son but est de soutenir les start-up innovantes en phase d’amorçage avant d’entrer dans leur capital.
- Les fonds de capital-risque
Alors que les fonds d’amorçage sont destinés aux start-up dont le chiffre d’affaires est jusqu’alors nul. Les fonds de capital-risque sont, quant à eux, utilisés par les start-up qui ont déjà lancé leurs perspectives de ventes, on parle donc des start-up à fort potentiel de croissance capable de séduire les investisseurs à la recherche d’investissements rentables.
- Les business angels
Les entrepreneurs africains recourent de plus en plus aux business angels. Il s’agit de bénéficier de financement en échange d’avantages fiscaux. Ceci dit, le business angel joue un rôle important dans la création et le développement de nouvelles compagnies.
- L’argent levé à l’étranger par la Diaspora
Les talents issus de la diaspora ont le privilège d’accéder aux ressources des pays de résidence, et peuvent lancer leur start-up et les voir grandir pour créer des filiales dans leurs pays d’origine.
- Le financement participatif ou crowdfunding
A l’ère des nouvelles technologies, vous pouvez très bien trouver des financements sans quitter votre domicile. Nous parlons là de présentation de projet à des communautés sur internet et les convaincre de son utilité. Il existe des plateformes de dons, de prêts et d’autres d’investissement.
- Les concours et bourses
Les concours se multiplient, en ayant, tous, le même objectif : apporter une valeur ajoutée aux actions des différents partenaires au cœur de l’écosystème entrepreneurial de l’innovation, et les mettre en contact avec des start-up novateurs.
Le prix « Startup of the Year Africa » en est un exemple, c’est un concours organisé par Bonjour Idée avec le soutien de plus de 50 partenaires (sociétés internationales, incubateurs, chambres de commerce, médias, centres compétitifs, blogs influents).
- Dons et aides de l’état
Conscient du rôle important des PME et TPE dans le tissu économique, l’état multiplie les formes d’aides aux entreprises locales (avantages fiscaux, garantie de crédit, aide direct, etc) pour booster la création d’emploi.
Pourtant, l’entrepreneur, va devoir faire preuve de patience et jouer de ses meilleurs atouts pour faire face à la lourdeur des procédures administrative.