Ce terme est devenu récurrent dans le monde de l’entrepreneuriat, des médias, et dans les politiques publiques. Le terme écosystème est défini en biologie comme un ensemble d’êtres vivants interagissant entre eux, et avec le milieu dans lequel ils vivent d’une manière dynamique. C’est cette même interaction dynamique créée entre les entrepreneurs d’une même zone géographique qui donne naissance au terme écosystème entrepreneurial.
Ce système est constitué de différents acteurs de la société ou d’une industrie spécifique, qui malgré leurs objectifs différents interfèrent, et combinent efficacement les ressources dans l’optique de favoriser de la création de richesse. Il repose aussi sur l’ensemble de liens qui se tissent entre les porteurs de projets d’entreprise et les différents intervenants du milieu (investisseur, Banque, Institution publique).
Également, l’écosystème entrepreneurial dépend de la culture de chaque pays. En effet, la culture peut être considérée comme l’élément distinctif entre les différents écosystèmes entrepreneuriaux.
Les caractéristiques d’un écosystème entrepreneurial ?
Pour qu’un écosystème perdure, il faut qu’il y ait certaines conditions. Premièrement, cet environnement devra être géré et mené par des entrepreneur. Ensuite, ces derniers devront s’engager sur une longue durée afin de consolider les liens et d’éventuelles mutations. Des événements devront être organisés de manière périodique afin de tenir engagés tous les entrepreneurs du milieu.
La présence d’un cadre légal et réglementaire favorise l’émergence de liens, où les droits et la propriété intellectuelle sont protégés entre les différents acteurs de cet écosystème.
Le cas de certains pays.
Certainement, le contexte entrepreneurial des pays en développement est marqué par une forte informalité que les autorités régulatrices peinent à résoudre.
Des pays comme Haïti, et plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne font face à certains défis dûs au niveau élevé des taxes, des coûts de mise en place, et l’ignorance des procédures administratives. Toutes ces problématiques ont un effet négatif sur le développement durable et la formalisation des entreprises au sein de ces pays, et affecte négativement la création d’un écosystème.
Ainsi, il est nécessaire que la croissance économique des pays en développement passe par une production de richesses qui soient équitablement distribuées au sein d’un tissu entrepreneurial qui nécessite d’être renforcé à différents égards. L’écosystème entrepreneurial doit inclure les différentes classes sociales pour éviter la concentration des ressources par les élites.
L’accès à des managers et des consultants expérimentés, l’accès au niveau d’éducation supérieur, et la simplification des procédures d’enregistrement auprès de l’État affectent positivement l’environnement entrepreneurial des pays.
De ce fait, l’écosystème entrepreneurial peut devenir un catalyseur pour les économies en plein essor, vu qu’il permet de mettre en exergue un commerce équitable. Ce dernier est un système qui prône une plus grande égalité et équitabilité entre les différents acteurs sociétaux en utilisant le commerce comme le levier pour le développement durable.
L’avenir entrepreneurial de ces pays cités précédemment est digne d’espoir. En effet, le besoin de création et de répartition de richesses incitées par la croissance démographique d’une part, la créativité et la combativité des citoyens, ajoutée aux dynamiques entrepreneuriales, poussent à être plutôt optimiste.