Selon le PNUD, 40.6% de la population Haïtienne seraient au chômage (PNUD, 2012). L’organisation fait savoir qu’avant le séisme, 47.7% des jeunes étaient sans emploi à l’échelle nationale. Des chiffres qui s’apparentent avec ceux de l’IHSI (2009-2010) qui indique que, sur une population où 50% des habitants ont moins de 20 ans, le chômage affectait particulièrement les jeunes de 15-19 ans (61.9%) et de 20-24 ans (50%). « Les actifs occupés de l’Ensemble du Pays sont essentiellement des travailleurs indépendants (82,1 %), suivis de loin par les « employés » (12,7 %) et les aides familiaux (2,2 %)… »
Un peu plus d’un million de personnes sont considérés comme chômeurs, dont 45.9% vivent en milieu urbain (contre 28.2% dans les villes de provinces) et 50% sont des femmes. Les primo-demandeurs d’emplois sont toujours majoritairement des femmes (51.4%), tout comme chez les chômeurs anciens travailleurs (52.1%).
Pour ce qui est des secteurs d’activités, près de 50% de la population active occupée de l’ensemble du pays travaillent comme « agriculteurs et ouvriers qualifiés de l’agriculture et de la pêche». D’autres, 23,4 % et 11,2 %, sont occupés respectivement comme « personnel des services et vendeurs de magasin et de marché » et comme « artisans et ouvriers des métiers de type artisanal ».
Un grand fossé existe dans la répartition des activités entre les zones urbaines et rurales et peu d’avancés sont remarqués. La situation reste alarmante. La grande question reste et demeure : comment générer des emplois massifs, constants et contributifs au développement durable en Haïti ?