La Banque Interaméricaine de Développement (BID) veut promouvoir les énergies propres pour l’électrification rurale en Haïti. C’est ce qu’annonce l’institution, dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, dans lequel elle annonce des subventions pour tester des solutions énergétiques alternatives comme le solaire, la biomasse ou des solutions hydrauliques à petite échelle
« La Banque interaméricaine de développement soutient un programme de coopération technique de 3 millions de dollars US afin d´aider le gouvernement d’Haïti à tester différentes solutions énergétiques pour l’électrification rurale dans le pays » lit-on dans le communiqué.
Ce financement supportera « des études de faisabilité et des projets pilotes pour tester des modèles basés sur l’énergie solaire, la biomasse renouvelable ou sur des approches hybrides, lesquelles peuvent combiner des usages plus efficaces des combustibles fossiles avec des sources d’énergie renouvelables… La coopération technique servira également à financer des études visant à déterminer la faisabilité de l’introduction du gaz naturel en Haïti ».
En effet, le pays dépend actuellement des importations des autres combustibles fossiles plus chers et polluants pour la génération d´électricité. Il affiche le taux le plus bas d´accès au réseau électrique en milieu rural des Amériques. Environ 70% de la population en zone rurale n´y a pas accès.
De plus, informe la BID, « ce projet permettra d’aider le gouvernement haïtien à établir un bureau pour l’électrification rurale ainsi qu´à élaborer un système normatif qui promeuve et encadre l’utilisation efficace de l´énergie propre pendant le processus d´électrification rurale ».
«Ces études apporteront plus de clarté sur d´importantes lacunes d´information. Notre objectif est de donner au gouvernement haïtien une image fiable et claire de ce qu’il faudra faire pour mener à bien l’électrification rurale sur la base des énergies renouvelables », a dit le chef d’équipe du projet de la BID, le spécialiste sénior en énergie Christiaan Gischler.
Les ressources qui financent ce projet de coopération technique proviendront du Fonds pour la reconstruction d’Haïti (US $ 2 millions), de l´Initiative pour l’énergie durable et le changement climatique de la BID (US $ 500 000) ainsi que le Fonds coréen pour la technologie et l´innovation géré par la BID (US $ 500 000).